Saint-Étienne Métropole

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métropole du département de la Loire, associant 53 communes et 405 500 hab. sur 72 350 ha.

Saint-Étienne (siège), Andrézieux-Bouthéon, Le Chambon-Feugerolles, L’Étrat, Firminy, La Fouillouse, Fraisses, Genilac, La Grand-Croix, L’Horme, Lorette, La Ricamarie, Rive-de-Gier, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Saint-Galmier, Saint-Genest-Lerpt, Saint-Héand, Saint-Jean-Bonnefonds, Saint-Martin-la-Plaine, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Priest-en-Jarez, Sorbiers, La Talaudière, Unieux, Villars dépassent 2 000 hab.

Au sud-ouest

Saint-Paul-en-Cornillon (1 390 Cornillonnais, 372 ha dont 150 de bois), 4 km à l’ouest de Firminy, à 450 m, qui avait 600 habitants dans les années 1950 et 1960, a profité aussi un peu de l’exurbanisation et de ses espaces verts, mais sa population n’a guère augmenté après 1999 (+40 hab.). Le village de Saint-Paul est dans une presqu’île formée par un lobe de méandre de la Loire au début des gorges, avec restes de château fort; route et voie ferrée suivent la rive droite. Cornillon est un peu à l’est, avec un autre château, et la mairie.

Caloire (310 Calois, 470 ha), dont le nom devrait s’écrire Çaloire car il signifiait «en-deça de la Loire», vue du Forez, où elle dépendait de Saint-Maurice-en-Gourgois dont elle a été séparée sous la Révolution, est l’une des quelques communes de l’agglomération de Saint-Étienne à se trouver précisément «au-delà» du fleuve, face à Unieux; mais son territoire est très petit. Il occupe surtout le versant gauche des gorges de la Loire au-dessus du lac de Grangent, à 540 m. La population augmente depuis 1968 (100 hab.), ajoutant une trentaine d’habitants après 1999.

Saint-Maurice-en-Gourgois (1 860 Gargomançois, 3 183 ha dont 1 016 de bois), à 790 m, est à l’ouest de la Loire et son territoire descend sur la rive gauche rehaussée par les eaux du lac de Grangent. Au NE, s’avance la presqu’île de Curtieux, prolongée vers Unieux (Le Pertuiset) par le pont du Bicentenaire de la Révolution. Sur le plateau, Le Theil, Cohérette et Antouilleux sont des hameaux au nord du finage, comme Sabonnaire au NO, Pommerlet et Pommerol à l’ouest., Château le Bois au sud, tous au-delà de 700 m. Le peuplement y a nettement repris après le minimum de 1975 (750 hab., contre 2 000 dans les années 1880); il a gagné 570 hab. depuis 1999 (+46%).

Aboën (470 Abrienais, 896 ha) est à 28 km OSO de Saint-Étienne, à 716 m; gros hameau de la Bruyère au SSO. La commune a été créée en 1872 à partir de trois voisines, avec 610 hab.; elle n’avait que 230 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis.

Rozier-Côtes-d’Aurec (430 Roziérois, 1 389 ha dont 590 de bois), 30 km OSO de Saint-Étienne à 850 m, conserve une église des 11e-12e s. d’un prieuré clunisien; hameaux de Martinange, Rochegut et Angelard; au NE Côte-d’Aurec a été intégrée dès 1790. La commune a cédé en 1872 une partie de son territoire pour la formation d’Aboën et a atteint son minimum en 1990 (260 hab.); elle poursuit sa progression depuis (+60 hab. après 1999) mais avait eu 1 300 hab. en 1881.

Saint-Nizier-de-Fornas (670 Niziérois, 1 588 ha) est la commune la plus occidentale de la Métropole, 33 km OSO de Saint-Étienne, à 797 m; hameaux de Mizériecq au sud, Geneviecq au NE; +70 hab. après 1999.

Au nord

Chambœuf (1 850 Chambutaires, 1 112 ha) est à 20 km au nord de Saint-Étienne, juste au sud de Saint-Galmier à 431 m sur le même talus et croît aussi: elle avait 440 hab. en 1968, et a encore crû de 380 hab. depuis 1999 (+26%); emballages plastiques RKW Castelleta (80 sal.), articles métalliques Chabanne (30 sal.), mécanique EO (30 sal.); nettoyage AL (45 sal.); magasin Lidl (20 sal.).

Saint-Bonnet-les-Oules (1 750 Saint-Bonnétaires, 1 241 ha dont 232 de bois), 15 km au nord de Saint-Étienne à 475 m, avait 420 hab. en 1968, et a gagné 460 hab. après1999 (+36%); elle propose un musée de la ferme forézienne.

La Tour-en-Jarez (1 500 Tourangeois, 505 ha) est à 6 km au nord de Saint-Étienne sur le versant nord de la vallée de l’Onzon à 540 m. Sa population était tombée à 500 hab. après le détachement de L’Étrat en 1884, et sa progression n’a repris qu’après 1970, d’abord lentement puis gagnant 320 hab. après 1999 (+27%); installations thermiques Proxiserve (50 sal.). Le site offre un large belvédère sur l’agglomération de Saint-Étienne et le Pilat; la commune fut un lieu de fabrication d’armes au 19e s.

Fontanès (690 Fontaniards ou Fontaniods, 663 ha) est à 17 km NNE de Saint-Étienne, sur une butte à 826 m. Elle a gagné 100 hab. après 1999.

La Gimond (290 Gimoniots, 337 ha), 17 km NNE de Saint-Étienne au NO de Fontanès, est la plus petite commune de la Métropole. Elle a toutefois gagné 70 hab., un tiers, après 1999.

Au nord-est

Saint-Christo-en-Jarez (1 950 Christodaires, 2 177 ha), 17 km NNE de Saint-Étienne, a son village sur une crête à 847 m, à la source de l’Onzon; nombreux hameaux dispersés. La commune a 560 hab. de plus qu’en 1999 (+40%).

Marcenod (710 Marcenodaires, 900 ha) est à 22 km NNE de Saint-Étienne à 760 m. Elle a gagné 190 hab. après 1999 (+37%).

Saint-Romain-en-Jarez (1 240 Saint-Romanaires, 1 696 ha dont 276 de bois et 110 de vergers) est à 33 km NE de Saint-Étienne à 540 m. Le village est issu d’un prieuré bénédictin qui a laissé une intéressante église romane. La commune avait 1 200 hab. au milieu du 19e s., seulement 700 en 1975; sa population croît depuis, et a gagné 300 hab. après 1999 (+32%).

Valfleury (720 Valfleurantins, 877 ha dont 100 de vergers) est à 18 km NE de Saint-Étienne, son village lové à 636 m dans le cirque de tête de la vallée de la Durèze, qu’elle partage avec Cellieu; le finage monte à 805 m sur la crête qui domine le village; +200 hab. depuis 1999 (+39%).

Chagnon (520 Chagnotaires, 248 ha dont 85 de vergers) est à 24 km au NE de Saint-Étienne dans la vallée encaissée de la Durèze; avec deux grottes, un pont romain, des traces et des tunnels de l’aqueduc gallo-romain du Gier. Le village est suivi à l’est, sur le versant droit de la Durèze, par la longue urbanisation de Leymieux. La population n’était que de 230 hab. en 1975; elle a gagné 100 habitants après 1999.

Cellieu (1 720 Cellieutaires, 1 211 ha dont 210 de vergers), 20 km NE de Saint-Étienne, perche son village en rond à 522 m sur un promontoire de confluence de la vallée du Collenon, dont le cours supérieur offre un escalier de pas moins de 28 étangs de barrage successifs, certains dans de petits vallons affluents. L’habitat est complété vers le sud par des hameaux et lotissements dont la Jusserandière, Couttange, Chavillon et Salcigneux; au sud-est, hameaux de Mulet et la Jardière (grottes); au NO, Thonnérieux. Cellieu a exploité du charbon et des vignes, et se consacre à présent aux cerisiers, tant pour les fruits qu’en distillant du kirsch; sa population croît depuis le minimum de 1962 (730 hab.), gagnant 210 hab. après 1999; elle avait atteint 1 100 hab. en 1886.

Saint-Joseph (1 980 Saint-Joséphois, 805 ha), limitrophe du Rhône, 27 km NE de Saint-Étienne juste au NE de Rive-de-Gier à 400 m, est une commune résidentielle. Elle a été créée en 1867 avec 600 hab. et a surtout crû après 1950, avec le desserrement de l’habitat de Rive-de-Gier; entreprise de bâtiment B2C (30 sal.), transports Liotier (25 sal.). Le village originel est sur le plateau et conserve la mairie. Au SE, le finage contient des éléments de l’agglomération industrielle de Rive-de-Gier dans les quartiers de Grand Bief et Combeplaine, où une zone d’activités longe l’A47, dotée d’un échangeur (n°11). La commune a 340 hab. de plus qu’en 1999.

Une extension du département de la Loire, donc ici de la Métropole, dans celui du Rhône, contient deux communes, limitrophes du Rhône.

Dargoire (530 Dargoriens, 192 ha) est la plus éloignée, à 30 km NE de Saint-Étienne, son village dans le profond vallon de la Lozange, affluent de gauche du Gier. C’est une ancienne bourgade médiévale qui a conservé une porte de ville et de vénérables maisons. À l’est, le finage contient le lotissement du But et atteint le Gier (et l’A47) au hameau de la Fléchette. La population était tombée à 111 hab. en 1968 et croît depuis (+120 hab. après 1999).

Tartaras (940 Tartarinaires, 391 ha), 29 km NE de Saint-Étienne, a son village sur le bas plateau juste au sud de Dargoire, et atteint au sud la vallée du Gier, parcourue par l’A47; sites du Rocher Percé et de la Roche Trouée dans la vallée. La commune accueille une maison familiale rurale. Elle n’avait guère que 200 hab. dans les années 1950 et 1960 et a fait un bond sensible après 1990, gagnant encore 260 habitants depuis 1999 (+38%).

Châteauneuf (1 670 Castelneuviens, 1 365 ha dont 255 de bois), limitrophe du Rhône, 24 km NE de Saint-Étienne, a un habitat épars dont la mairie est au hameau de Madinay sur le plateau au sud du Gier. La commune comprend une partie de la vallée du Gier, rive droite, qui conserve quelque activité industrielle: une usine métallurgique Industeel du groupe Arcelor (tôles, 280 sal.); moules et modèles RAP (35 sal.); transports Cayon (20 sal.). La cheminée des Étangs est une haute colonne hexagonale de plus de 108 m, élevée à la fin du 19e s. et entretenue. Au sud sur le plateau, barrage du Couzon. La population a crû depuis le minimum de 1975 (moins de 800 hab.), augmentant de 200 hab. après 1999.

Farnay (1 380 Farnayrots, 793 ha) a son village à 21 km NE de Saint-Étienne et un finage étiré du nord au sud, où il atteint le crêt de Montieux à 765 m; côté nord, il participe à l’urbanisation du Gier dans le secteur Grand-Croix-Lorette, avec les quartiers du Milieu et de Sauzéat. La population a augmenté de 220 hab. après 1999.

Sainte-Croix-en-Jarez (480 Cartusiens, 1 205 ha dont 265 de bois), limitrophe du Rhône, 31 km ENE de Saint-Étienne à 420 m, a son village dans la vallée du Couzon. Il tient tout entier dans une ancienne grosse chartreuse qui occupe un rectangle de deux hectares et arbore de hauts murs et quatre tours, ce qui lui vaut de figurer parmi les «plus beaux villages de France», le seul du département, et qui vaut à ses habitants leur nom. Au sud, le relief monte à 955 m au crêt de Montivert. La commune a été créée en 1888, avec plus de 500 hab., sous le nom de Sainte-Croix, complété en 1923; elle s’est dépeuplée jusqu’en 1968 (270 hab.) puis a un peu repris; elle a 130 hab. de plus qu’en 1999.

Pavezin (400 Pavezinois, 887 ha dont 332 de bois), limitrophe du Rhône, à son village à 610 m, 33 km ENE de Saint-Étienne. Le relief atteint 882 m au Crêt de Baronnette au SE. Pavezin a eu 1 200 hab. en 1846, 150 seulement en 1975; elle a crû de 130 hab. après 1999 (+48%).

La Terrasse-sur-Dorlay (780 Pontaires ou Dorlaisiens, 869 ha dont 350 de bois), 23 km ENE de Saint-Étienne à 430 m, propose un musée des tresses et lacets, ancienne spécialité du Jarez; barrage de 1972 et sports nautiques en amont du village. La Terrasse a été créée en 1862 à partir de Doizieux; le nom de la rivière a été ajouté en 1905. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Doizieux (660 Doizerains, 2 807 ha dont 1 658 de bois), 25 km ENE de Saint-Étienne dans la vallée du Dorlay, 3 km en amont de La Terrasse à 620 m; salaisons du Mont Pilat (20 sal.). Son finage monte sur le versant nord du Pilat et atteint les crêts de la Perdrix (1 432 m) et de l’Œillon (1 372 m, antennes, calvaire, table d’orientation), sommets du Pilat accessibles par route. La commune de La Terrasse a été extraite de Doizieux en 1862. Doizieux avait eu 2 700 hab. en 1851; sa population est descendue à 480 hab. en 1975. Elle a augmenté ensuite mais n’a rien gagné depuis 1999.

La Valla-en-Gier (1 110 Vallauds, 3 478 ha dont 1 607 de bois) est) 18 km à l’est de Saint-Étienne, 8 km au sud de Saint-Chamond à 660 m sur les pentes du mont Pilat dans le haut bassin du Gier, en ubac. Son finage monte jusqu’au Crêt de la Perdrix (1 432 m); cascades (saut du Gier), petit lac de barrage en aval du village, un institut médico-éducatif; l’Auberge de la Jasserie emploie 25 personnes. Le Bessat en a été détaché en 1851; la mention «en Gier» a été ajoutée en 1923. La commune a eu 2 300 hab. en 1851, et s’est dépeuplée jusqu’à 580 hab. en 1975. Elle a gagné 270 hab. après 1999 (+32%).